concert du 24 juillet 2023

Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violon
Pierre-Yves HODIQUE, piano

– Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour violon et piano no 3 en ré mineur opus 108
Allegro alla breve – Adagio -Un poco presto e con sentimento – Presto agitato
– Ernest Chausson (1855-1899)
Poème
Lento e misterioso- Animato- Finale
– Johannes Brahms (1833-1897)
Danse hongroise N°1
– Frantz Liszt (1811-1886)
Romance oubliée (S527)
– Johannes Brahms (1833-1897)
Danse hongroise N°2
– Frantz Liszt (1811-1886)
Die zelle un nonnenwerth
– Johannes Brahms (1833-1897)
Danse hongroise N°5

Stéphanie-Marie Degand (Violon)

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Élève à Caen de Jean-Walter Audoli mais aussi d’Emmanuelle Haim, Stéphanie-Marie Degand est admise à l’unanimité en 1990 au Conservatoire de Paris dans la classe de Jacques Ghestem où elle fait un parcours original et remarqué (quatre 1ers prix et un cycle de perfectionnement en violon). Elle y fonde sa démarche actuelle en étudiant tant les répertoires romantique et contemporain que baroque et classique, se perfectionnant auprès de William Christie, Patrick Bismuth, Christophe Rousset et Christophe Coin.

Depuis Stéphanie-Marie Degand mène une carrière brillante et atypique. Soliste, récitaliste, chambriste mais aussi violon solo engagé, elle s’attache à rechercher les sonorités et les styles propres à chaque œuvre du vaste répertoire violonistique. Cette démarche artistique est régulièrement saluée : Grand Prix de l’Adami 95, 2ème Prix du Concours Ferrras-Barbizet 97, finaliste au concours Munich ARD 98, Révélation Classique au Midem 98, Lauréate de la Fondation Natexis 99 et Prix de la Sacem 2002. En 2005 elle est nommée Révélation « Soliste Instrumental » aux Victoires de la Musique Classique.

Stéphanie-Marie Degand se produit dans les meilleures salles et festivals européens, notamment aux côtés de Violaine Cochard, Christophe Rousset, Kristian Bezuidenhout, François-Frédéric Guy, Vahan Mardirossian, Vanessa Wagner, Marc Coppey, Emmanuelle Bertrand et Antoine Tamestit, et avec des orchestres historiques tels que la Chambre Phillharmonique, Le King’s Consort, Les Siècles ou Le Parlement de Musique.

Son disque-récital de Biber à Tanguy (Intrada 2002) a été chaleureusement accueilli par la Critique (ffff de Télérama). Elle a également gravé deux Concertos du Chevalier de St George (Assai) et le Concerto pour violon et orgue de Haydn avec Olivier Vernet (Ligia). En 2006 sont parus les Duos pour violon et alto de Mozart avec Pierre Franck (Ligia) ainsi que les « German Arias » pour soprano et violon de G.F.Haendel avec Carolyn Sampson et le King’s Consort (Hypérion). En 2008 les Sonates et Romances de Schumann avec O.Peyrebrune (Ligia) et en 2009 un récital consacré à Théodore Dubois avec Laurent Martin (Ligia). Un récital Mozart-Duphly (Violaine Cochard, clavecin) est paru en 2013 alors que le très attendu Concerto pour violon de Tchaikovski (sous la direction de Vahan Mardirossian) vient d’apparaitre chez les disquaires. En 2014 sortira un enregistrement des Sonates et Partitas pour violon seul de JS Bach. Stéphanie-Marie Degand est depuis 2007 assistante musicale du Concert d’Astrée, qu’elle a cofondé avec Emmanuelle Haim en 2001. Elle le dirige régulièrement dans des programmes instrumentaux, mais aussi l’Orchestre Philharmonique de Liège, le Jeune Orchestre Atlantique, Jeune Orchestre de Dijon Bourgogne…

Titulaire du CA, elle enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Stéphanie-Marie Degand se prépare actuellement à la direction d’orchestre recevant dans ce domaine les conseils de David Reiland. Elle est actuellement assistante musicale dans la production Mitridate de Mozart menée conjointement par le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et la Cité de la musique.
Elle joue deux magnifiques violons italiens (Catenari 1710 et Gennaro Gagliano 1756).

Stéphanie – Marie Degand sera en concert la 2e semaine du Festival 2015
Professeur du stage du 25 juillet au 1er août 2015

RecoVeco

En cette époque de globalisation hasardeuse, où la diffusion mondiale de modes, valeurs ou tendances encourage l’uniformité des goûts et des coutumes, il est gratifiant de remarquer que le rapprochement entre cultures a été valorisant pour la musique instrumentale populaire latino-américaine.
La tradition se nourrit toujours d’apports extérieurs, ceci n’est pas une nouveauté. Ce que nous appelons actuellement “tradition” a été une innovation à un moment donné, surgie d’une combinaison d’éléments qui rompait avec ce qui était établi jusque-là. La nouveauté, ce sont les ingrédients : à chaque époque les musiciens s’approprient ceux qu’ils trouvent autour d’eux.
Héritiers et dépositaires de très riches et variées traditions musicales, les musiciens populaires d’Amérique latine – en particulier d’Argentine, du Brésil, de la Colombie, de Cuba et du Venezuela – ont vu leur art atteindre de nouveaux sommets grâce à l’écoute d’autres musiques du continent et du monde aussi vigoureuses que les leurs. Et ils l’ont fait en s’inspirant de leurs propres traditions, en conservant leur originalité, leur saveur et leur force expressive, mais en y incorporant des éléments provenant de traditions musicales voisines ou lointaines.
Un fois aboli l’isolement relatif dans lequel vivaient auparavant les musiciens populaires, le contact avec le vaste monde des musiques sœurs a produit un enrichissement inouï, soit jamais entendu à ce jour. Le contact avec le grand répertoire de la musique classique, le jazz, le choro brésilien et le tango argentin contemporain, entre autres, a créé une façon de jouer plus “de chambre”, où chaque musicien exécute une partie différente et complémentaire, avec des arrangements très élaborés, tout en maintenant la pulsation rythmique et le brio qui caractérisent leurs musiques.
C’est ainsi qu’au cours des dernières décennies sont apparus de nombreux solistes, groupes et ensembles qui ont conduit la musique instrumentale latino-américaine vers des chemins inexplorés jusqu’alors. De nos jours, des choros brésiliens sont joués sur des rythmes de merengue vénézuélien, un orchestre symphonique accompagne des currulaos colombiens, des sones cubains sont interprétés de façon jazzy, des tangos argentins sont exécutés sur des instruments balkaniques, des joropos s’entrelacent avec la musique baroque : les combinaisons sont infinies. Les musiciens actuels sont polyglottes: ils maîtrisent plusieurs langages et font chanter leurs instruments dans une pluralité de langues.
Un des meilleurs exemples de la versatilité et de l’aisance sur ces nouveaux terrains musicaux nous est offert par Alexis Cardenas et le groupe Recoveco, dont c’est la quatrième production discographique depuis leur création en 1997. Ce disque est une preuve très éloquente de l’intérêt et du désir d’appropriation suscités par la jouissance de l’écoute d’autres univers musicaux. Les doigts experts des musiciens de Recoveco transforment “Las margaritas”, composition du pianiste cubain Chucho Valdés, en un revigorant joropo vénézuélien, “Cabo Pitanga” du pianiste brésilien Laércio de Freitas est rendu dans une version très singulière de ce malicieux choro, le classique “Estrellita” de Manuel M. Ponce brille dans toute sa splendeur lyrique. Mais le pari le plus audacieux, remporté haut la main, est sans aucun doute l’interprétation palpitante de “Zyryab”, chef-d’œuvre du guitariste flamenco Paco de Lucía, brillant représentant d’un art majuscule contemporain qui a incorporé des rythmes latino-américains, fait sien le cajón péruvien et traversé toutes les frontières, comme il est ici démontré.
Tous les recoins de la musique populaire latino-américaine qui sont explorés dans ce disque font écho à la vie et aux expériences personnelles d’Alexis Cárdenas et ses compagnons de voyage. On est surpris et ébloui en passant des huapangos mexicains enjoués qui ont animé l’enfance des frères Alexánder et Alexis Cárdenas à la déchirante mélancolie d’une milonga de Piazzolla, qui se dissipe avec une valse pleine de gaîté de Galliano. Le parcours sur le “Río Amazonas” de Dorival Caymmi à bord d’une nef musicale où se devinent les cumbias sur lesquelles dansaient, du temps de leur adolescence, Francisco González et Nelson Gómez, arrive après un bambuco et avant un pasillo comme ceux qui ont bercé leurs jeunes années.

Valérie Guéroult (Clarinette)

Valerie Gueroult

Valérie Guéroult se perfectionne auprès des plus grands clarinettistes : Michel Arrignon, Jacques Di Donato, Alain Damiens, Robert Fontaine et Alessandro Carbonare.
Passionnée de musique contemporaine, elle a assuré la direction artistique et pédagogique de l’ensemble « A Propos » au répertoire des XXe et XXIe siècles.

Concertiste, elle a été clarinette solo de l’Orchestre Philharmonique International, a joué dans de nombreux orchestres (Orchestre National de France, Opéra National de Paris, Orchestre Lamoureux, Ensemble Itinéraire). Elle alterne par ailleurs des récitals en clarinette seule, et dans des programmes de musique des XXe et XXIe siècles en clarinette seule et électronique, dans des programmes de musique de chambre allant de la sonate à l’octuor.  Elle enseigne actuellement au Conservatoire d’Aubervilliers la Courneuve, au Pôle Supérieur de la Seine Saint-Denis ainsi qu’au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Pascale Jaupart (Violoncelle)

pascale JaupartAprès des études de violoncelle aux USA avec Janos Starker et Tsuyoshi Tsutsumi, Pascale Jaupart se perfectionne avec les membres des quatuors Amadeus, Lassalle et Alban Berg au sein du Quatuor Amarcord avec lequel elle remporte le troisième prix du concours International de Musique de chambre d’Illzach.

Par ailleurs, elle complète et enrichit sa formation en viole de gambe auprès de Christophe Coin et Jordi Savall à l’Escola Superior de Musica de Catalunya à Barcelone.

Pascale Jaupart poursuit une carrière musicale plurielle consacrée au violoncelle et à la viole de gambe et se produit au sein de nombreux ensembles et festivals.

Titulaire du Certificat d’Aptitude, elle enseigne aux conservatoires des VIème et VIIIème arrondissements de Paris. Les harmonies de son violoncelle résonnent très souvent avec le quatuor Alhambra pour la maison de disque Tôt ou Tard (Warner Music).

Kay Ueyama (Clavecin)

Née à Londrekay Ueyamas, Kay Ueyama a grandi à Tokyo. Elle est diplômée de l`Université de musique Toho (à Tokyo), du Conservatoire d`Amsterdam. Elle a obtenu une maîtrise de clavecin au Conservatoire de Longy (à Boston) ainsi qu’une maîtrise de pianoforte au Conservatoire royal de Bruxelles.
Elle a été lauréate du concours de clavecin Paola-Bernardi en Italie en 2003 et du concours international de musique ancienne qui s’est tenu au Japon en 2005.
Elle étend ses activités de soliste et de chambriste en Europe, aux États-Unis et au Japon.
En 2010, elle a été invitée comme claveciniste soliste pour jouer l`intégrale des Concertos brandebourgeois de J.S. Bach avec l`ensemble Prometheus 21 et l`orchestre Les Siècles, concerts retransmis par Mezzo et France Musique. Comme pianofortiste, elle a été invitée par l`Ensemble Capitol Chamber Artist de New York. À cette occasion, le journal Times Union a fait son éloge.
Sollicitée par de nombreux festivals parmi lesquels, le festival de musique ancienne de Boston (USA), ou le festival de Rouen(France), et, le festival Mozart dans le magnifique cadre classé à l’Unesco du château de Würzburg(Allemagne). Elle s`est également produite lors de concerts à Paris, à la salle Pleyel ou à la Cité de la Musique, ainsi qu’à la Chapelle royale du château de Versailles, au Musée des instruments de musique de Bruxelles et en Hollande, à la salle Concertgebouw où la radio néerlandaise AVRO a diffusé son concert.

En 2002, Kay Ueyama a donné en récital les Variations Goldberg à Boston et fait ses débuts come claveciniste à Tokyo.

En 2011, elle a enregistré son premier disque solo Bach: Les Variations Goldberg qui été classé “Diapason Découverte” en France et  meilleur disque dans le “Record Geijyutsu” et le journal ASAHI au Japon. Elle a également enregistré  six des “Sonates pour violoncelle de Duport”avec Raphaël Pidoux et Pascale Jaupart, produites et distribuées pour la première fois au monde, par lntégral Classic. Ce disque a également été classé “Disque recommendé” par le Record Geijyutsu.

Elle a participé à une masterclass de Gustav Leonhardt et complète sa formation sous l’égide de grands maîtres: pour le clavecin, Peter Sykes, Menno van Delft, Christophe Rousset et Huguette Dreyfus; pour le pianoforte, Piet Kuijken et Boyan Vodenitcharov, pour le piano, Yoriko Kojima et Victor Rosenbaum.

Liviu Stanese (Alto)

liviu staneseLiviu STANESE est né à Cluj en Roumanie.

Il a débuté ses études musicales au Conservatoire de Bucarest dans la classe de A. Radulescu puis aux conservatoires de Paris dans la classe de Serge Collot et de Bruxelles dans la classe de Louis Poulet. Il a également étudié le quatuor à cordes avec le maître Sandor Vegh.

En 1975, il obtient la médaille d’argent au Concours international de Genève. Il mène en parallèle une carrière de musicien et d’enseignant. De 1972 à 1977, il est alto solo de l’orchestre de la Résidence de La Haye et joue comme altiste dans le quatuor de la Résidence La Haye. En 1973, son quatuor est primé au Concours

International de musique de chambre de Colmar. De 1977 à 1986, il est alto solo du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France. En 1981, avec le quatuor Enesco, il remporte le premier grand prix du Concours International de Paris et en 1983 le grand prix du Disque.

Titulaire du C.A., il est depuis 1989 professeur d’alto au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rouen et membre du quatuor VIA NOVA depuis 1990. Sa carrière en tant que soliste l’a amené à se produire régulièrement avec des artistes tels que Ivry Gitlis, Isaac Stern, Pavel Vernikov, Mstislav Rostropovitch, Luis Claret, Bruno Rigutto, David Lively,Brigitte Engerer, Jane Peters…

Il est dédicataire de plusieurs œuvres dont celles de Anthony Girard, Valéry Arzoumanov, Valentin Bettencourt. Depuis 1980, il est régulièrement invité pour des master classes à travers toute l’Espagne (Alicante, Madrid, Murcia, Valencia…), l’Irlande (Cork ), la Suisse (Thun, Lenk) et a animé de nombreuses académies d’été (Courchevel, Pont St-Esprit, Tournus, Musique en Rouergue, Gréoux les Bains, Capestan, Université de Rouen, Semaine Musicale de Quimper, etc.)

Jean-Pierre Wallez (Violon)

JP WallezD’origine flamande, Jean-Pierre Wallez débute très tôt ses études musicales. Premier Prix de violon et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il se voit récompensé en 1960, par le 1er Prix du Concours International Paganini à Gênes.
Formé à la direction d’orchestre par Pierre Dervaux et Sergiu Celibidache, Jean-Pierre Wallez y consacre aujourd’hui la majeure partie de ses activités.?En 1978, Jean-Pierre Wallez crée l’Ensemble Orchestral de Paris qu’il dirigera jusqu’en 1986. Jean-Pierre Wallez a été premier chef invité de l’Orchestre Symphonique de Jutland au Danemark, premier chef invité au Japon de l’Ensemble Orchestral de Kanazawa / Hiroyuki Iwaki, directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et l’Orchestre d’Örebro en Suède. Il a dirigé, en autres, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre National de Lorraine, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Régional d’Auvergne, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg, l’Orchestre symphonique de Malmö, l’Orchestre de la RAI de Turin, l’Orchestre de la Radio de Sofia, l’Orchestre de la Radio de Berlin.
Grand pédagogue, Jean-Pierre Wallez est titulaire depuis 1987 d’une classe de virtuosité de violon au Conservatoire des Hautes Etudes Musicales de Genève et est invité dans le monde entier pour de nombreuses masterclasses.
Animateur né, il est le créateur du Festival d’Albi dont il fut le directeur artistique de 1974 à 1990. Il est aussi le conseiller musical du festival « Septembre Musical de l’Orne » depuis sa création.
Artiste curieux de son époque, Jean-Pierre Wallez est le créateur de nombreuses œuvres : André Jolivet, Marcel Landowski, Jacques Bondon, Antoine Tisné, Jean Martinon, Jean-Louis Florentz et a enregistré pour de nombreux labels tels que ERATO, EMI, CBS, DECCA en obtenant de nombreux prix dont un disque d’or. Depuis septembre 2010, Jean-Pierre Wallez devient, avec Jean Deroyer, chef associé de l’Orchestre Régional de Basse-Normandie pour une durée de 4 ans.

En concert le 29 juillet

Patrice Fontanarosa (Violon)

Patrice FontanarosaNé à Paris, dans une famille où l’art est une raison de vivre, Patrice Fontanarosa montrera très tôt l’étendue de son talent en collectionnant un nombre impressionnant de prix internationaux: Villa Lobos à Rio de Janeiro, Enesco à Bucarest, Kreisler à Liège, Thibaud à Paris, Ginette Neveu à Paris, Paganini à Gènes…

L’homme profondément attaché à la musique obtient par sa présence et sa générosité une indiscutable unanimité auprès du public, qui le fête avec admiration et sympathie dès les débuts de sa carrière.
Parallèlement à son activité de concertiste, il fut violon solo des Virtuosi di Roma puis de l’Orchestre National de France pendant plusieurs années, et a ainsi l’occasion de jouer avec les plus grands chefs d’orchestre de notre temps: Abbado, Boehm, Maazel, Muti, Ozawa, Solti… qui trouvent en lui l’expérience et l’ouverture humaine qui caractérisent les grands interprètes.
Sa curiosité pour tous les styles musicaux, alliée à une maturité et un éclectisme hors du commun, mènent Patrice Fontanarosa vers l’unique carrière de soliste, après maintes expériences plus enrichissantes les unes que les autres.
Reçu dans le monde entier où l’entend un public de plus en plus large, Patrice Fontanarosa, conscient de l’importance et des moyens extraordinaires des techniques audiovisuelles d’aujourd’hui, est un des premiers à porter la musique au delà des salles de concert par des expériences originales telles que “Violon Passion” au Théâtre des Bouffes du Nord qui rencontrent un vif succès auprès d’un nouveau public.
Convaincu que la musique peut accompagner chacun de nous, Patrice Fontanarosa est actuellement l’un des rares artistes à aborder le grand répertoire du violon dans les cadres les plus variés, avec un désir et une volonté très nettement affirmés d’ouvrir aux richesses et aux émotions de son art le plus grand nombre.

En février 1995, Patrice Fontanarosa reçoit la Victoire de la Musique du Meilleur Soliste Instrumental pour son enregistrement ” Le Violon de l’Opéra ” avec l’Orchestre National de Lyon sous la direction d’Emmanuel Krivine (EMI).
Dans la même année, il interprète en première mondiale, au Théâtre des Champs Elysées, le concerto pour violon de Marcel Landowski, qui lui est dédié, avec l’Orchestre National de France, sous la direction d’Emmanuel Krivine et enregistre ce même concerto avec l’Ensemble Orchestral de Paris sous la direction de Georges Prêtre (EMI) qui obtient la Victoire de la Musique du meilleur enregistrement d’oeuvres contemporaines en 1997.
Toujours au catalogue d’EMI nous trouvons en ce moment ses enregistrements des “Romances célèbres” pour violon et orchestre avec le Berliner Sinfonie-Orchester, sous la direction de Michael Schönwandt, un récital avec Marielle Nordmann, un disque Saint Saëns avec l’Ensemble Orchestral de Paris sous la direction de Jean-Jacques Kantorow qui obtint le Diapason d’Or lors de sa parution et qui vient d’être réédité et, depuis peu, les ” Danses hongroises ” de Brahms dans une version pour orchestre à cordes (de M.O. Dupin) avec le Talich Chamber Orchestra de Prague déjà primé disque d’or par RTL.
Patrice Fontanarosa a joué non seulement avec tous les grands orchestres français et dans la plupart des festivals de renom mais se produit également ces derniers temps en Israël, à Berlin, à Budapest, à Prague, en Belgique, à Bangkok, en Espagne, en Italie…

Crédit photographique : © DR

Carlos Acciari (contrebasse)

Carlos AcciariAprès avoir étudié la guitare et la basse avec Rodolfo Stroëter à São Paulo, il travaille sous l’influence avant-gardiste d’Hermeto Pascoal, à la synthèse des rythmes africains et amérindiens. Dans les années 80, il s’installe en Europe où il rencontre les mouvements de jazz d’avant garde.

Il travaille alors avec François Janneau, J.F Jenny-Clark, François Thebèrge, etc.
Parallèlement à son travail de compositeur pour musique de films, il fonde alors ses propres formations, « Sonora Brasilis », « Trio Soledad », ou bien « Yoro » avec le percussionniste Oré Lago, avec lesquelles il enregistre et effectue des tournées en Afrique et Europe.

En concert le lundi 21 juillet 2014

Crédit photographique : annamariadallanese@yahoo.com